L’ouvrage « Synesthésie et probabilité conditionnelle », publié en 2014 aux Éditions SoLo tente de retisser le lien entre la perception et la connaissance du monde, dans le cadre d’une synesthéorie.
L’étude proposée envisage que les synesthésies témoignent de processus d’adaptation dont nous aurions hérité de notre filiation animale la plus ancienne. La répression de ce langage naturel par le développement des fonctions élaborées de l’esprit signerait la singularité humaine. Une théorie écologique de l’esprit est exposée, qui éclairerait les raisons pour lesquelles l’humain cloisonne les savoirs afin de mieux maîtriser son monde, sans nécessairement en comprendre mieux le sens.
Dans le cadre de cette théorie, l’heuresthésie désignerait une forme particulière d’intuition : lorsque la synesthésie accompagne elle-même la découverte et la créativité.